Bonjour,
J'ai lu beaucoup de livres, mais rien ne remplace vraiment l'expérience personnelle.
Lorsque j'avais mon premier perroquet, j'étais une femme active, je travaillais à plein temps avec 4 enfants à la maison.
Mon Coco (un gris du Timneh) revendu par une dame qui en avait peur, sortait par petites phases plusieurs fois par jour, comme il était import, il avait peur de tout le monde, et hurlait, grognait si une autre personne que moi l'approchait de trop près.
Puis, après un grave accident, j'ai eu pour amies collantes, des béquilles pendant un bons nombres d'années, et un enfant de plus.
Mon Coco est décédé, nous ne savions pas l'âge qu'il avait, mais je n'en est pas repris d'autre, car mon dernier né était allergique aux plumes.
La retraite est arrivée, les enfants sont partis du nid, et j'ai décidé de me remettre aux perroquets.
Il est très difficile d'avoir un perroquet lorsque l'on travaille à plein temps, car le soir, après la journée, il faut s'occuper en premier de l'oiseau.
Dès qu'il y a une minute, on reprend l'oiseau, impossible de se poser dans un fauteuil pour respirer.
Mais, cela le rend tellement heureux que l'on ne regrette rien. Le perroquet s'habitue au mode de vie, est-il heureux pour autant ? là c'est la question.
Avec 8 cacatoès, j'ai appris à les connaitre, à savoir lorsqu'ils étaient en manque de sortie, ils ont besoin de plus d'attention que les autres perroquets, sauf le rosalbin que je classe dans le même rang que les gris et les amazones, ils sont plus indépendants et tolèrent mieux les absences des humains, ils savent mieux s'occuper seuls.
Les gris du Gabon adore observer, partager la vie de l'humain avec calme, l'humain peut travailler à côté de lui, il sera curieux et se sentira bien, rien que par la présence.
L'amazone est aussi dans le même tempo, le rosalbin, le youyou, le pionus. Seul les cacatoès blancs ne se contentent pas de la présence, il faut obligatoirement que l'on s'occupe de lui.
J'ai remarqué qu'ils étaient plus tranquilles, moins hurleurs, lorsque l'on prend le temps de les faire jouer, voler, avec quelques câlins au passage, et 6 heures correspondent à peu près à ce qu'il faut pour que ces perroquets s'endorment sans hurlement.
Mais bon, ce n'est qu'une déduction de ma part, cela, comme je le dis tout le temps, n'est pas prouvé scientifiquement, je ne suis pas non plus comportementaliste, alors, il se peut que je me trompe complètement, je ne fais pas de généralité, je me base sur deux douzaines de perroquets au minimum.
Pour la reprise du flambeau, mon dernier né, qui était allergique aux plumes, se voit confier la troupe des plumeux...