Je vais te raconter ma petite histoire, après 42 ans de mariage, je pense qu'elle n'est pas si "mal menée"
Après avoir renoncé à mon départ pour l'Afrique, (une opportunité pour le travail), à cause d'un homme qui m'avait demandé de ne pas partir, pour finalement devenir mon époux.
Mais... sous condition qu'il accepte mon oiseau, une calopsitte que j'avais élevé à la main (ma première)à l'âge de 11 ans.
Le deal fut prononcé. Ma moitié n'aimait pas trop les oiseaux, mais devant ce petit bout de piaf qui m'apportait tant, et restait en liberté sans faire de dégâts, prend l'initiative de fabriquer de ses mains une belle petite maison où l'oiseau pourrait dormir et se reposer s'il veut.
Cet oiseau a vu naître trois de nos enfants, il est mort de vieillesse en laissant un très grand vide.
Mais, entre temps, d'autres oiseaux sont venus, avec accord de "l'agrandissement" du deal ... Puis un mainate, et le premier perroquet, un gris du Timneh...
Bref, aujourd'hui, mon mari a pour lui tout seul, un pionus, un rosalbin, une amazone, qui sont accrochés à lui comme des ventouses
Comment aurait-il pu en être autrement ? Il ne regrette pas d'avoir ces oiseaux pour compagnons, il n'y a que les cris des cacatoès qui ne passent pas trop bien...
Cela, je peux parfaitement le comprendre, car c'est vraiment décapant, mais je dois avouer aussi que ce n'est pas une joie de les entendre hurler.
Par étape, très gentiment, nous pouvons transmettre un peu de notre passion à ceux qui partagent notre vie.
Tenir compte de l'éventuelle saturation de l'autre, faire de chaque jour, une bonne journée, afin de ne jamais se lasser...
Mais surtout maitriser tous les débordements que ces compagnons ailés, dépassent très souvent...
Ceci afin de respecter les idées de ceux qui partagent notre quotidien.