Je sais que je ne vais pas me faire des amis en disant cela, mais tant pis, je me lance quand-même.
S'il s'agissait de mon chien, j'analyserai la situation de la manière suivante :
- il est aveugle, il est sourd, il vit un stress permanent à cause de cela
- il ne souffre pas (enfin c'est ce qu'on veut bien croire parce qu'on n'aime pas que notre animal ait mal) mais qu'en est t-il vraiment ? On n'en sait rien.
- y a t'il une possibilité pour lui de retrouver une partie de sa cecité ?
- quelle qualité de vie lui reste t-il ?
- s'il pouvait parler, nous dirait-il qu'il aimerait mener une telle vie ?
Bien sûr Floriane est encore jeune par rapport à l'espérance de vie d'un chien de sa race. Mais quelque fois, les situations font qu'il faille se rendre à l'évidence que les statistiques ne peuvent pas forcément s'appliquer à tout le monde.
J'avais une petite chienne, Stella, que j'ai du faire piquer à l'âge de 5 ans. Elle souffrait tellement, qu'elle claquait des dents de douleur. Ca m'a brisé le coeur de prendre cette décision, mais je ne l'ai jamais regrettée, parce que la garder aurait été, à mon sens, de l'égoïsme pur. La laisser vivre, juste pour que je puisse la garder à mes côtés, alors qu'elle n'avait plus rien de la vie, aurait été de l'égoïsme pur. Là je parle bien de notre situation, à ce moment-là.
En ce qui me concerne, je pense qu'il faut d'abord penser à la situation de l'animal et non à notre volonté de le garder à tout prix.
Mais bien évidemment, à chacun de peser le pour et le contre d'une telle décision.