ARA DES ANTILLES
Il a été très prisé et ramené par les marins.
Le Père Du Tertre le considérait comme "le plus beau et le plus grand de tous les perroquets des îles" et le décrivit ainsi : "Il a la tête, le col, le ventre et le dessus du dos, de couleurs de feu : ses ailes sont mêlées de plumes jaunes, de couleur azur, et de rouge cramoisi : sa queue est toute rouge et longues d'un pied et demi".
Ces descriptions poussant à penser qu'il était assez proche du Ara macao avec une queue plus courte et d'un rouge plus vif
Il n'est connue que dans les écrits de Margaret Atwood en 1791, et était endémique à la Dominique. Elle note que les oiseaux ont été capturés à la fois pour l'alimentation et des animaux de compagnie et, cette persécution a mené à leur extinction à la fin du 18e ou au début du 19ème siècle
ANODORHYNCHUS PURPURASCENS
trois sous espèces- 1. ANODORHYNCHUS HYACINTHINUS (Lath.), Brésil.
- 2. MACROCERCUS (cyanopsitta) GLAUCUS, Vieill. Paraguay
- 3. MACROCERCUS (cyanopsitta) SPIXII, (Wagl.). Brésil
Rothschild distinguait deux espèce de Ara différentes : Ara purpurascens en Guadeloupe et Anadorhynchus martinicus (synonyme de Ara erythrura et Ara martinica) en Martinique.
Aujourd'hui, il est très difficile de déterminer si ces deux espèces diffère vraiment.
ARA GLAUCUS
ARA CUBENSIS
ARA ERYTHROCEPHALA
La queue est rouge et bleu sur le dessus, tandis que la queue et les ailes ont été intenses orange-jaune-dessous
décrit par Gosse 1847
Chassé jusqu'a l'extinction au 19e siècle
Est ce un oiseau mythique ?
Est ce le croisement de deux espèces
militairis et ambigua
ARA ERYTHRURA
ARA GOSSEI
On le trouve en Jamaïque, il a été recensé en 1765 sous le nom de Jamaican Red Macaw,
Ce ara n'est connu que des travaux de Gosse, en 1847.
Il a vraisemblablement été chassé jusqu'à l'extinction vers la fin du 18ème siècle.
Il a été dit qu'il serait peut-être une sous-espèce du ara tricolor
Semblable au ara rouge, la principale différence est dans le front. Robinson a décrit le spécimen conservé comme:
«le front, la couronne, et l'arrière du cou jaune vif; côtés du visage autour des yeux, et la partie latérale antérieure du cou et le dos une fine bande écarlate
couvertures alaires et la poitrine d'un rouge profond sanguin et d'un bleu vif sur la couverture ailaire, dont la moitié basse de la mandibule supérieure noire
http://www.petermaas...canredmacaw.htm
ARA GUADALOUPENSIS
Son aire de répartition géographique se limitait selon le Père Pinchon (1976) à la Guadeloupe continentale.
Son régime alimentaire était à la base de graines, de fruits et même quand la nécessité l'exigeait du fruit vénéneux du mancenillier (Hippomane mancenilla) comme l'atteste le Père Du Tertre :
Cet oiseau vit de graines et de quelques fruits qui croissent sur les arbres et mesme quelquefois dans la nécessité de pommes de Mancenille, ce qui est un très subtil et très caustic poison aux autres animaux".
Il vivait en couple, la femelle pondait dans des cavités. Ces perroquets volaient en criant
Le ara de la Guadeloupe a disparu de cette île au XVIIIe siècle.
En 1760, l'espèce était très rare vers 1800 il disparut
On suppose que la chasse est la cause de cette disparition que ce soit pour le consommer bien que selon Jean-Baptiste Du Tertre il ne s'agissait pas d'un mets de premier choix.
Pas farouche, il se défendait à terre en se mettant sur le dos en griffant avec ses pattes et pinçant le prédateur, plutôt que de fuir
D’après les descriptions du Père Du Tertre il devait ressembler au Ara macao
Le journaliste disant a l'époque «c’est la chose la plus belle au monde que de voir dix ou douze Aras sur un arbre bien vert : jamais on ne vit plus bel émail ».
ARA MARTINICUS
Le aras Martinique ont été colorés en bleu et jaune-orange (safran) (Bouton 1640). On le trouvait aux Caraïbes et en Martinique
En 1640, Jacques Bouton a écrit " les aras sont deux ou trois fois plus gros que les autres perroquets, leurs plumages sont de différentes couleurs, ils apprennent à parler et ont de bons organes
On peut remarquer sur les œuvres de l'artiste Roeland Savery (1576-1639) figuraient des aras qui ressemblent vraiment aux espèces disparues
[b]ARA TRICOLOR
Chassé pour sa chair, malgré que sa viande était mauvaise, la revente comme perroquet de compagnie, et la déforestation ont eu raison de lui.
En 1849 la population de ces perroquets commençait à faiblir, sous l'indifférence totale des hommes.
Le dernier spécimen prélevé le fut en 1864 et la dernière observation de cet oiseau date de 1885.
Sur la base de descriptions anciennes, il a été proposé de traiter les perroquets de la Jamaïque en tant que sous-espèce distincte, gossei tricolor Ara . (Van den Hoek Ostende 1999) (Den Hoek Van Ostende 1999)
Il mesure 50cm
Il avait le front rouge et passe au orange puis au jaune une nuque de la du cou. La face, le menton, la poitrine, l'abdomen et les cuisses sont de couleur orange. La partie supérieure du dos est rouge brunâtre avec des plumes festonnés de vert, et le bas du dos étaient bleus. Les plumes des ailes sont brun, rouge et bleu violacé. La surface supérieure de la queue était sombre décoloration rouge au bleu, à la pointe et la surface inférieure de la queue était rouge brunâtre.
Mâle et femelle se ressemble
Il devait se nourrir pareillement aux ara actuels. Leur nourriture était sans doute de fruits, noix, graines et des pousses, noix de palme et fleurs
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